A l’exception des miellées tardives sur le blé noir (dans notre
région) ou sur la callune (dans le Sud-Ouest), il ne faut pas se leurrer, même
lors d’années normales comme ne le fut pas 2019, une fois la mi-juillet passée,
les avettes ne monteront plus de miel dans les hausses… Pourquoi ?
Parce que, quand bien même il y aurait encore à butiner çà et là,
le cycle des plantes et la sécheresse ne feront plus abondance de nectar. Si
une butineuse doit mettre vingt fois plus de temps pour emplir son jabot avant
de revenir la vider à la ruche, elle n’aura certes pas perdu son temps pour l’économie
de la famille, mais cela ne donnera pas ce surplus qui remplirait nos pots de
miel ! D’autre part, la reine ayant déjà, à cette époque, fortement réduit
sa ponte, au fur à mesure des naissances l’espace vide ainsi créé sera aussitôt
utilisé pour reconstituer les réserves en prévision de l’hiver. Les abeilles ne
vont tout de même pas monter dans les hausses pour notre seul plaisir alors qu’en
bas, on peut de nouveau garnir le garde-manger…
Attendre pour récolter peut même être un mauvais calcul, les
abeilles pouvant fort bien redescendre une partie de son miel dans le corps de
la ruche.
Enfin, n’oublions pas qu’il faudra rapporter les hausses à lécher pendant
quelques jours sur les ruches, couvre-cadre ouvert, et que tout soit retiré avant
de mettre en place le plus tôt possible, au mieux vers le 15 août, votre traitement
contre les varroas.
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