jeudi 25 juillet 2019

Le chasse-abeilles : gadget ou pas gadget ?



Si vous n’avez que quelques ruches, et qu’en plus elles se trouvent en zone urbaine ou même dans le fond de votre propre jardin, l’utilisation du chasse-abeilles vous demandera certes une petite anticipation et un petit travail supplémentaire, mais vous évitera également bien des déboires !

En effet, le retrait des cadres de hausses pleins d’abeilles brossés un par un entraine très souvent beaucoup d’excitation chez les abeilles, ce qui peut devenir dangereux pour le voisinage… L’utilisation du chasse-abeille vous permettra d’ôter les hausses en douceur.

Comment procéder ?

Le mieux est d’avoir un couvre-cadre monté avec le chasse-abeilles pour chaque ruche. Ce ne sera pas un gros investissement. Le chasse-abeille sera placée du côté le plus profond du couvre-cadre.

Côté corps de ruche (en dessous).

Côté toit (au-dessus).


La veille au soir de la récolte, entre 12 et 18 heures avant celle-ci, allez au rucher et retirez les hausses après avoir légèrement enfumé. Les hausses doivent être posées sur un support propre (un toit plat renversé fait très bien l’affaire). Placez alors le chasse-abeilles avec le losange côté corps de ruche, en dessous. Puis replacez délicatement les hausses et le couvre-cadre de la ruche par-dessus. Cette opération et beaucoup plus facile à deux, l’assistant enfumant et brossant le dessous des hausses afin d’éviter d’écraser trop d’abeilles.  

Le lendemain, il suffira de retirer les hausses où il ne restera plus que quelques retardataires que vous pourrez chasser avant de les placer dans la miellerie. Retirez alors le chasse-abeilles et remplacez-le par le couvre-cadre initial. Le tour est joué !

L’autre avantage du chasse-abeille est de ne pas avoir à utiliser trop de fumée, celle-ci pouvant donner un goût au miel.

Bien sûr, lorsque vous aurez 200 ruches et plus, ce sera une autre affaire !     

Il est temps de récolter !



A l’exception des miellées tardives sur le blé noir (dans notre région) ou sur la callune (dans le Sud-Ouest), il ne faut pas se leurrer, même lors d’années normales comme ne le fut pas 2019, une fois la mi-juillet passée, les avettes ne monteront plus de miel dans les hausses… Pourquoi ?

Parce que, quand bien même il y aurait encore à butiner çà et là, le cycle des plantes et la sécheresse ne feront plus abondance de nectar. Si une butineuse doit mettre vingt fois plus de temps pour emplir son jabot avant de revenir la vider à la ruche, elle n’aura certes pas perdu son temps pour l’économie de la famille, mais cela ne donnera pas ce surplus qui remplirait nos pots de miel ! D’autre part, la reine ayant déjà, à cette époque, fortement réduit sa ponte, au fur à mesure des naissances l’espace vide ainsi créé sera aussitôt utilisé pour reconstituer les réserves en prévision de l’hiver. Les abeilles ne vont tout de même pas monter dans les hausses pour notre seul plaisir alors qu’en bas, on peut de nouveau garnir le garde-manger…

Attendre pour récolter peut même être un mauvais calcul, les abeilles pouvant fort bien redescendre une partie de son miel dans le corps de la ruche.

Enfin, n’oublions pas qu’il faudra rapporter les hausses à lécher pendant quelques jours sur les ruches, couvre-cadre ouvert, et que tout soit retiré avant de mettre en place le plus tôt possible, au mieux vers le 15 août, votre traitement contre les varroas.    

Destruction des nids de frelons asiatiques : recherche volontaires dans certains secteurs du département.


Afin de renforcer ses équipes de volontaires de destructeurs de nids de frelons asiatiques, particulièrement dans certains secteurs tels que le Nord Ouest du département, l'ASAD44 organise et prend en charge une formation Certibiocide à Orvault les 4, 5 et 6 septembre prochains, de 9h00 à 17h30.
Cette formation est obligatoire pour la manipulation des biocides.



Si vous êtes membres de l'ASAD44 (ou souhaitez le devenir) et que vous vous sentez motivé pour participer en équipe à la lutte contre le frelon asiatique dans le cadre de la protections des ruchers, merci de contacter Yvon par courriel : yvon.ledantec894(chez)orange.fr* 

* remplacez (chez) par arobase ! 

mardi 23 juillet 2019

Le coin des néophytes : le réfractomètre miel, gadget ou pas gadget ?


Le réfractomètre permet de calculer le taux d'humidité du miel : trop sec le miel est visqueux, trop humide il fermente par développement de levures.

Pour déterminer le taux d'humidité du miel, il suffit de placer une goutte de miel sur la lentille et de lire la grille au travers de l’oculaire.

La ligne bleutée donne trois valeurs :

·         le degré Baumé qui indique la concentration en sucre 

·         le degré Brix qui indique la quantité de sucre en gramme contenue dans cent grammes de miel à 20°C

·         le % d’eau qui indique la quantité d’eau contenu dans le miel



      Grandeur                   Plage moyenne



% eau                                  17 à 20 %

Degré Baumé                      40 à 44

Densité d= 145/(145-B°)     1,39 à 1,44

Teneur en sucre Brix          45 à 60 /100





La réglementation impose aux apiculteurs et apicultrices de ne pas vendre du miel ayant un % d’humidité supérieur à 18,5 % à l'exception du miel de châtaignier 19 % et du miel de callune 22 %. 

A la valeur de < 18,5%, la Date Limite d’Utilisation Optimale est de 18 mois à T° inférieure à 25°C.

Au-dessus de 18,5%, il y a un fort risque de fermentation du miel = miels à DLUO courte.



Le réfractomètre n’est donc pas un gadget, il sécurise la mise en pot et assure aux consommateurs l’achat d’un miel de qualité alimentaire. 

Un réfractomètre coûte de 35 à 70 euros.  

lundi 22 juillet 2019

Alerte Loque Américaine dans Nantes.


Un foyer de loque américaine a été déclaré sur la commune de Nantes. Un arrêté préfectoral de déclaration d’infection (APDI) relatif à ce foyer de loque américaine établit un périmètre d’une zone de réglementée (APDI et zone cartographiée ci-dessous).

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La loque américaine est une maladie des abeilles réglementée dont la déclaration est obligatoire afin d’assainir les ruchers contaminés et de contenir l’expansion de la maladie.

Dans ce cadre, je vous demande de nous informer par retour de courriel (adresse DDPP44 ci-dessus) ou par messagerie (ddpp-sv-spa@loire-atlantique.gouv.fr), afin de déclarer si vous disposez d'un rucher situé à l’intérieur du périmètre ou non.

Les ruches, situées dans le périmètre doivent faire l’objet d’une visite sanitaire afin de s’assurer de l’absence de la maladie loque américaine.

En conséquence, si votre rucher est dans la zone du périmètre de surveillance, merci de prendre contact si tel est le cas, dans les plus brefs délais, auprès de madame Caroline LANTUEJOUL, docteur vétérinaire mandaté, en charge des visites sanitaires des ruchers situés dans la zone réglementée.

·         Coordonnées : Clapi, 7av des Landes de la Touche ; 44 240 Sucé sur Erdre ; Téléphone : 06 72 57 37 43 ; Courriel : cl44api@yahoo.com